Dam a écrit :Et Sodebo ça leur va comme ça? Bon, ils sont cools, tant mieux pour Thomas.
Oui, Coville ne tarit pas d'éloges sur les dirigeants de Sodebo dans son itv sur V&V, et on sent que c'est sincère :
vetv.com : Cette décision nécessitait donc le feu vert de Sodebo ?
T.C. : Evidemment. Elle est construite avec Sodebo. C’est d’abord la rencontre de deux marins, Franck et moi. Mais aussi la rencontre de deux partenaires qui, je pense, ont la même vision du sport, du respect des gens avec qui ils travaillent, de leurs intérêts. Ils ont compris que l’expérience que je pouvais acquérir chez Groupama serait intéressante pour mon avenir chez Sodebo. Et même pour eux, cela leur permet de vivre de l’intérieur un événement comme la Volvo Ocean Race, qui n’est pas à la portée de Sodebo en termes d’investissement, mais qui peut le devenir en termes d’expériences ou de vie dans ce cadre-là. J’ai une chance incroyable d’avoir un partenaire qui me respecte, et respecte mon cursus sportif, avant d’avoir une vision primaire de son intérêt commercial. C’est une ouverture d’esprit à leur image.
J’ai une chance incroyable, parce que même à la maison, c’est ma femme qui m’a dit «Fonce, une chance comme ça ne se présente pas deux fois. C’est ta meilleure thérapie pour te remettre de ton tour du monde.» Patricia Brossard, chez Sodebo, a eu la même philosophie. Elle a compris que j’en avais envie et besoin, et que de m’en empêcher aurait été de me couper les ailes. Ce sont des gens qui comprennent les autres en profondeur et qui savent raisonner à beaucoup plus long terme que les gens normaux.
Il raconte aussi comment Cammas l'a "recruté", c'est assez interessant :
Franck étant un garçon pressé, il m’a appelé trois jours avant mon arrivée. Il savait que mon état d’esprit me laissait largement le temps de gamberger (Thomas savait depuis une semaine que le record lui échapperait, ndlr). Je ne sais pas si c’est calculé, machiavélique, spontané ou très malin – je lui laisse le bénéfice du doute (Rires) – mais en m’appelant trois jours avant mon arrivée, cela me laissait finalement voir un nouvel avenir plutôt que de m’apitoyer sur mon sort et cette météo défavorable. Avant d’avoir passé la ligne, j’avais déjà envie de dire oui.