Mais... "Dim" a écrit :Yves a écrit :otez moi d'un doute
Après l'unveilling, les jupes sont interdites non...
J'ai déjà posé la question de l'intérêt de cet unveiling day dans ce cas, et demandé si on pouvait tout modifier, ou alors quoi... Un certain Yoyo m'avait répondu d'aller éplucher les class rules et autres measurements...nous pouvons modifier le bateau jusqu’à la veille des régates
et merci a b31 d'avooir mis ce papier sur le forum Les vents de globes..La voilerie d’Alinghi recèle des secrets bien gardés
VOILE | 00h51 Designer de voiles du Defender, Patrick Mazuay nous explique un secteur de haute technologie peu connu.
ALINGHI | QUÊTE DE PERFECTION: Les voiles ont beaucoup évolué depuis le début des années 1990. Avec Alinghi, Patrick Mazuay accomplit au quotidien un savant travail d’observation et de réglage.
Recommander PIERRE NUSSLÉ VALENCE | 23 Mai 2007 | 00h51
«Un mauvais choix de voiles peut nous faire perdre un match», reconnaît Patrick Mazuay, l’un des deux dessinateurs de voiles d’Alinghi. «Nous avons six personnes du sailing team impliquées directement dans le programme des voiles. Il s’agit en général des régleurs. C’est un dialogue permanent avec les marins et une recherche constante de perfectionnement.»
En compétition, un Class America ne peut pas embarquer plus de 650 kg de voiles. Une seule grand-voile pèse déjà 100 kg. «Le choix est plus compliqué s’il y a des incertitudes sur la force du vent, poursuit Mazuay. Pour l’instant, nous n’avons pas relevé de gros changements dans les voiles utilisées par les différentes équipes. Le bon équilibre entre voiles et mât joue un rôle déterminant. Sur un Class America, la géométrie des voiles doit répondre aux sollicitations mécaniques du gréement.»
Des voiles noires
Patrick Mazuay participe à sa première campagne pour l’America’s Cup avec un défi français en 1995. Il intègre ensuite l’équipe de Suisse Fast 2000, puis rejoint Alinghi en 2002. «Mike Schreiber et moi dessinons les voiles par ordinateur et nous faisons des simulations, parfois en soufflerie. Mais la plupart du temps avec la dynamique des fluides.» Dans la voilerie, Ian Pattison et son équipe internationale sont en charge de la garde-robe d’Alinghi. Ils reçoivent et finalisent les nouvelles voiles qui arrivent de l’usine de Minden, dans le Nevada. A l’approche du Match de la Coupe, l’équipe sera sur le parquet vingt-quatre heures sur vingt-quatre pour s’assurer que le bateau embarque les bonnes voiles. L’endroit fait aussi office de sellerie. En plus des voiles, il faut fabriquer des pochettes à bout, des sacs ou des protections pour l’électronique.
«Notre travail consiste aussi à observer les voiles des autres équipes, le dessin, les structures de fil, tout ce qui peut se voir», explique Mazuay. Et les voiles noires utilisées parfois à l’entraînement par Alinghi? «Elles nous donnent une autre vision et nous permettent de masquer de nouvelles structures à l’essai. Mais il ne faut pas perdre trop de temps, ni retarder un développement pour cacher quelque chose.» En vingt ans, la fabrication et le dessin des voiles ont évolué de manière spectaculaire. «En 1995, on utilisait du kevlar, en 2000, c’était un mixte de kevlar et carbone. Ce n’est qu’en 2003 qu’on a eu pour la première fois des voiles 100% en carbone», dit Mazuay.
Aujourd’hui, tous les syndicats disposent d’un système vidéo braqué sur les voiles qui enregistre les moindres détails des profils, en fonction des conditions météo. Un écran dans le cockpit montre aux régleurs la forme précise des voiles, tandis que toutes les infos sont recueillies dans une base de données et seront ensuite analysées. La victoire est à ce prix.
Ben, sur un site qui vient de sortir et que personne ne connaît, ça s'appelle refusante.com, ou un truc comme ça...Helmina a écrit :PS Dam où avais-tu trouvé l'info que tu as citée et supprimée (le message de gloups a l'air fin maintenant) sur le topic NZ qui disait que c'était "illégal" ?
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