A mon avis, l'une des grandes difficulté a surmonter va être l'augmentation nécessaire de la taille de l'équipe et notamment de passer de un a deux bateaux car cela suppose deux équipages et, si on veut être performant, deux équipages au top. Or, cela implique également des "titulaires" et des "remplaçants" ou au moins une "saine concurrence (sic)", notamment aux postes clés (cellule arriere, régleurs, n°1, design team etc...) Un Pacé ou un Presti qui sont remplaçant de +/- bonne grace chez Oracle ou Prada sont ils pret a accepter la concurrence ?
Et inversement, de quel oeil les "anciens" de Areva challenge verront arriver des "nouveaux" suceptible de prendre leur place ?
Faire venir des grands noms est donc pour moi une stratégie a double tranchant : il faut absolument avoir bien défini les règles du jeu, les objectifs et les salaires (bcp de sous, ça rend plus souple hein bébert

) dès le départ sous peine d'explosion en vol.
C'est la que le management prend toute son importance et c'est la que les français sont traditionellement mauvais : les teams en ORMA, en IMOCA et même chez les gros chasseurs de reccord comme Peyron et Cammas sont des structures relativement petites, façon commando. Elles sont les meilleures dans leur domaine ( réactivité, innovation, audace etc...) mais non adaptée a la coupe.
La solution vient peut être effectivement d'un management exterieur au milieu voile, qui sait gérer des grosses structures (F1, club de foot etc...)