La vie des Imoca après le VG (et parfois avant)
- gattaca
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Je ne connais pas le chiffre exact, mmais je pense qu'un grand nombre de coureurs du dernier VG externe fixés sur le tableau arrièreRuff a écrit :Quelqu'un sait si ce type de techno a déjà été installée sur un IMOCA? (Ou sur autre chose...)
http://www.finot.com/ecrits/ecritsurg/v ... age6_w.jpg
Avantages: on règle la profondeur et aussi l'angle des pales
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Et de l'édition d'avant, et de l'édition d'encore avant. Au final la norme depuis 3 éditions du vendée globe est d'environ 3 avaries de quilles donc réussir à faire en sorte qu'elles tiennent toutes un tour du monde serait bien une innovation.Ruff a écrit :je trouve que bloquer toute forme d'innovation sur les quilles sur un coup de tête après une épidémie lors de la dernière édition,
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C'est vrai que la quille est un point sensible. Le mât aussi. C'est donc les deux endroits où il faut innover, comme tu le rappelles.
Même en prenant les meilleurs (gsea et HDS), met-on pour autant toutes les chances de notre côté? Maintenant toute l'innovation dans ce domaine, qui pourrait pourtant profiter à toute la voile de plaisance et de compétition, est limitée à quelques ingénieurs
Standardiser la quille n'est pas non plus le gage que tous les concurrents reviennent avec la leur... Leur argumentation c'est que "les critères de sécurité ont été augmentés et toutes les expériences de l’IMOCA ont été prises en compte" (cf imoca.org)... Il aurait suffi d'imposer les mêmes critères aux bateaux entrants vous croyez pas?
Nan pour moi tout ça n'est que du marketing pour faire soit-disant baisser le prix à l'entrée (ce qui n'est sûrement pas vrai), ça fait bien dans la crise
Même en prenant les meilleurs (gsea et HDS), met-on pour autant toutes les chances de notre côté? Maintenant toute l'innovation dans ce domaine, qui pourrait pourtant profiter à toute la voile de plaisance et de compétition, est limitée à quelques ingénieurs

Standardiser la quille n'est pas non plus le gage que tous les concurrents reviennent avec la leur... Leur argumentation c'est que "les critères de sécurité ont été augmentés et toutes les expériences de l’IMOCA ont été prises en compte" (cf imoca.org)... Il aurait suffi d'imposer les mêmes critères aux bateaux entrants vous croyez pas?
Nan pour moi tout ça n'est que du marketing pour faire soit-disant baisser le prix à l'entrée (ce qui n'est sûrement pas vrai), ça fait bien dans la crise
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Quelle est la part des quilles qui tombent à cause d'une usure et celle qui tombent suite à un OFNI (et qui contineront de tomber même avec une quille monotypie renforcée)?Stokes a écrit :Et de l'édition d'avant, et de l'édition d'encore avant. Au final la norme depuis 3 éditions du vendée globe est d'environ 3 avaries de quilles donc réussir à faire en sorte qu'elles tiennent toutes un tour du monde serait bien une innovation.
D'autre part, j'aurai bien aimé qu'ils imposent de l'énergie 100% renouvellable (en conservant un diesel de secours sous scellé). Il y pas mal d'innovation à attendre sur ce domaine, rapidement profitable à la plaisance. En plus, pour le marketing de la course cela aurait été top du zéro émission carbone.
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Je ne pense pas qu'on puisse considérer comme acceptable qu'une quille tombe sur un bateau amené à faire un tour du monde. Le maximum acceptable devrait être une structure compromise permettant un retour au port avec la quille dans l'axe.Holé a écrit : Quelle est la part des quilles qui tombent à cause d'une usure et celle qui tombent suite à un OFNI (et qui contineront de tomber même avec une quille monotypie renforcée)?
Il semblerait par ailleurs que les efforts dynamiques sur les quilles ne soient pas complètement compris. Une quille monotype facilitera la mise en commun de mesure d'efforts in situ fiables. Comme tout le monde aura la même quille, personne n'aura rien à cacher et on aura alors une base de données plus large. Je pense que cela pourrait apporter autant à la course et à la plaisance que de laisser chacun développer son truc dans son coin avec 3 cacahouettes.
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Pour les quilles, le problème est très vaste, Qu'est ce qui est standardisé ?
- Voile
- bulbe
- vérin ?
- centrale hydraulique ?
- Paliers ?
- échantillonnage du composite ?
- cloison de renfort ?
Tous ces aspects impactent les mesures qui pourront être fait pour valider le dimensionnement donc pas sûr que l'échange de données sera très efficace.
Par ailleurs, cela ferme bien le jeu, car même mat, même quille, couple de redressement figé ça limite les choses.
Concernant l''hydrogénérateur, le tunnel est une fausse bonne idée :
- trop lourd à vide
- encore plus lourd plein
- trop de trainée sur l'écope
- écope perturbée par la couche limite
- rendement pas terrible car perte de charge dans les tuyaux et turbine qui n'aime pas trop les vitesses variables.
Le plus efficace est l'hélice à pas variable reste 3 problèmes sur les systèmes actuels :
- le poids et le manque d’accessibilité du fait qu'ils sont à l'arrière
- la perturbation du sillage
- la fragilité
- Voile
- bulbe
- vérin ?
- centrale hydraulique ?
- Paliers ?
- échantillonnage du composite ?
- cloison de renfort ?
Tous ces aspects impactent les mesures qui pourront être fait pour valider le dimensionnement donc pas sûr que l'échange de données sera très efficace.
Par ailleurs, cela ferme bien le jeu, car même mat, même quille, couple de redressement figé ça limite les choses.
Concernant l''hydrogénérateur, le tunnel est une fausse bonne idée :
- trop lourd à vide
- encore plus lourd plein
- trop de trainée sur l'écope
- écope perturbée par la couche limite
- rendement pas terrible car perte de charge dans les tuyaux et turbine qui n'aime pas trop les vitesses variables.
Le plus efficace est l'hélice à pas variable reste 3 problèmes sur les systèmes actuels :
- le poids et le manque d’accessibilité du fait qu'ils sont à l'arrière
- la perturbation du sillage
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Ben non, c'est pas pareil. Si le mât tombe ça fait ch... mais a priori n'est pas dangereux. Alors que quand c'est la quille, la vie du skipper est immédiatement en jeu.Ruff a écrit :C'est vrai que la quille est un point sensible. Le mât aussi. C'est donc les deux endroits où il faut innover, comme tu le rappelles.
Ah mais je peux évidemment jouer sur les éléments naturels mais j'évite tant que ce n'est pas nécessaire. La seule fois où j'ai fait de l'ingérence c'était il y'a pas si longtemps lors d'une régate à San Francisco. Je venais d'investir dans des actions d'une société américaine qui développe des logiciels professionnels et est arrivé un moment où il a fallu que je donne un p'tit coup de main au cours. J'espère que ça ne s'est pas trop vu qu'il s'était passé quelque chose...jean33 a écrit :Si Dieu ne peut rien aux éléments naturels, ça sert à quoi d'être Dieu ?
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A priori c'est pas gagné cette modif de jauge.
Ca expliquerait le rachat de VP3 par Thomson.
Sur Voiles et VoiliersCe n’est plus le cas pour les Imoca qui basculent dans la guerre des clans : les décisions prises lors de la dernières assemblée générale s’avèrent avoir accouché d’un monstre puisque les nouveaux prototypes ne semblent plus avoir une chance de s’imposer face à la génération Macif-Maître Coq-Cheminées Poujoulat-PRB…
Les projets avancés de construction de nouveaux bateaux sont donc au point mort en attendant des éclaircissements sur la jauge à 10° et sur les volumes et les formes des ballasts… Bataille d’Hernani entre des « anciens » qui n’ont plus rien à dire si ce n’est défendre des acquis déjà dépassés et des « modernes » qui vont rester sur le carreau quand leur partenaire financier aura changé de cap : une piqûre de rappel façon ORMA ?
Ca expliquerait le rachat de VP3 par Thomson.
- jean33
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C'est parce que les tâtonnants et les protocolaires n'avaient pas encore assez calculé !
Premier écho de l'AG de classe d'hier sur CAL Jauge : l'IMOCA réouvre le jeu
Premier écho de l'AG de classe d'hier sur CAL Jauge : l'IMOCA réouvre le jeu
Les marins et armateurs des bateaux du Vendée Globe étaient réunis en assemblée générale ce 17 décembre à Paris. La classe IMOCA devait notamment revoir sa copie sur la jauge puisqu'il avait été constaté cet automne que les nouvelles règles pouvaient aboutir à des bateaux neufs... moins performants que ceux qui existent déjà. C'est chose faite. La "box rule" a été corrigée. Des curseurs importants ont bougé.
Reprenons, en résumant à la hache : depuis deux ans déjà la classe IMOCA tente d'imaginer les futurs bateaux du Vendée Globe 2016. Objectif de départ : faire plus sûr, plus fiable, si possible moins cher et plus accessible. Le tout.. en faisant en sorte que les prochains bateaux ne disqualifient pas la flotte existante. Une quadrature du cercle on ne peut plus délicate à résoudre ! L'idée d'une monotypie stricte (bateau identique pour tout le monde) avait été rejetée, notamment au motif parfaitement recevable que le très haut niveau doit conserver la liberté technologique d'une classe "Open".
En avril puis en octobre, deux assemblées générales avait néanmoins abouti à une bonne dose de monotypie dans la nouvelle "boîte de règles", les mesures les plus spectaculaires étant la standardisation des quilles et des mâts (deux options : mât-aile ou classique à barres de flêche). Mais un certain nombre d'autres paramètres techniques avaient également été modifiés, notamment sur l'angle de chavirage, les ballasts, le couple de redressement etc. Et puis, donc, on s'est rendu compte qu'avec toutes ces nouvelles règles, les futurs bateaux pouvaient au final s'avérer moins performants que ceux qui existent déjà. Gaétan Gouérou, délégué général de l'IMOCA, le reconnaît volontiers : "entre avril et octobre, les architectes sont allés plus loin dans leurs travaux et calculs et ils se sont aperçus que certains de ces nouveaux critères étaient limites ; qu'ils avaient en conséquence un gros doute sur leurs capacités à construire de nouveaux bateaux performants". Une hérésie, forcément, dans une classe qui se veut représenter le top niveau technologique. Et un non-sens pour les armateurs : à quoi bon construire un bateau neuf si on est plus performant avec un "vieux"?
Les ballasts latéraux autorisés
Bref, l'enjeu était d'importance puisqu'il en allait tout simplement de la présence ou non de nouveaux bateaux sur le prochain Vendée Gobe. Il fallait donc absolument corriger le tir. C'était tout l'objet de la réunion parisienne aujourd'hui. Premier constat sans surprise : la grande décision concernant la monotypie des quilles et des mâts n'est pas remise en cause. C'est donc sur les autres curseurs qu'on a joué et voté "à une très large majorité", un ensemble de règles techniques jouant sur la puissance et la stabilité des futurs bateaux. Grosso modo, on peut retenir quatre grandes corrections décidées aujourd'hui, interactives entre elles, et qui ouvrent de nouveau le jeu :
- l'AVS worst case (angle de retournement dans la situation la plus défavorable) est ramené à 110 ° au lieu de 112°.
- le couple de redressement retrouve du coffre. Après avoir été réduit à 22 tonnes/m ballasts vides, il repasse à 25,5 tonnes/m ballasts pleins.
- le poids du bulbe est de 3,1 tonnes.
- les ballasts latéraux sont autorisés.
Ces mesures sont intéressantes conjuguées à l'abandon de la "règle des 10 degrés" (à savoir, le bateau chargé dans sa configuration la plus défavorable ne devait pas dépasser les 10° de gîte en statique). Car, comme l'explique Gaétan Gouérou, "cette règle des 10 degrés revenait à imposer l'emplacement des ballasts. La supprimer c'est libérer le choix de leur position dans le bateau… donc pouvoir imaginer des ballasts latéraux plus efficaces, plus performants, moins lourds et moins volumineux". Selon Gatéan Gouérou, les architectes pourraient ainsi "quasiment diviser par deux le volume d'eau embarqué".
Des curseurs très importants ont bougé, donc. "Nous sommes allés dans le sens de ce que préconisaient les architectes interrogés, Juan K, le cabinet Farr et VPLP-Verdier", explique Gaétan Gouérou, "même s'ils auraient évidemment aimé aller plus loin encore sur certains chiffres… mais il faut aussi penser à la flotte actuelle." Une chose simple à retenir? Le jeu s'ouvre à nouveau, les designers et archis vont pouvoir se triturer les méninges et faire tourner leurs ordis sans trop craindre que la cause ne soit perdue d'avance. Ceux qui envisagent de construire un bateau neuf peuvent a minima se remettre à travailler… et pourquoi pas créer une saine émulation sur ce dossier. Avant ces corrections, ce n'était pas le cas. Wait and see.
- gattaca
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- jean33
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à ma connaissance les ultimes ne courent pas en flotte.
et les rares fois ou ils se confrontent (route du rhum) les caractéristiques sont tellement différentes que la notion d'optimisation fine est lointaine.
Quand tu vois le match au couteau des trois sauvages de devant dans l’Océan Indien lors du dernier Vendée, tu abandonnes tout espoir de sagesse.
et les rares fois ou ils se confrontent (route du rhum) les caractéristiques sont tellement différentes que la notion d'optimisation fine est lointaine.
Quand tu vois le match au couteau des trois sauvages de devant dans l’Océan Indien lors du dernier Vendée, tu abandonnes tout espoir de sagesse.