La 34ème selon BOR
- leloublan
- Barreur
- Messages : 3443
- Inscription : 23 nov. 2007 12:10
Article de Simon Meier dans Le Temps
je me permet de le copier car pas lisible si pas inscrit
Longtemps minée par l’interminable combat Oracle-Alinghi, l’épreuve peut reprendre ses droits. Tandis que les concurrents du tenant américain pêchent le sponsor et dessinent des plans, les organisateurs promettent une 34e édition inoubliable
Ça ne bouillonne pas encore aux pieds du Golden Gate Bridge. Mais gentiment, San Francisco se lève – comme chantait le propriétaire d’une maison bleue – à l’idée d’accueillir à l’été 2013 la 34e Coupe de l’America. Désignée le 31 décembre, la cité californienne a reçu mardi dernier la visite de l’aiguière d’argent. Au menu: grande pompe, force paillettes, tapis rouge et poses aguicheuses avec vue sur la baie. «C’est un grand jour pour notre ville, qui a gagné le droit d’organiser cette épreuve historique, avec toutes les retombées économiques, les créations d’emplois et l’excitation qui vont en découler», s’est réjoui le maire démocrate Gavin Newsom. «San Francisco est le plus bel endroit sur Terre pour accueillir un événement de cette stature. Nous ne pourrions pas être plus fiers: nous sommes la ville qui ramène la Coupe de l’America à la maison, aux Etats-Unis.»
Alinghi a jeté l’éponge, le port de Valence appartient à l’histoire – et aux Valenciens. Mais l’épopée ne s’arrête pas là. Au contraire: après deux ans de bisbilles entre Ernesto Bertarelli et Larry Ellison, après la victoire d’Oracle sur l’eau en février 2010, il s’agit désormais de repartir sur une vague positive. «Après l’édition 2007, qui fut un grand succès sportif et médiatique, beaucoup d’équipes étaient prêtes à vite repartir dans l’aventure», explique Bertrand Pacé, skipper et directeur sportif du syndicat Aleph-Equipe de France. «Ces deux ans ont été assez mal vécus par la plupart des navigants. On a mis beaucoup de bonnes choses à la poubelle pour une bataille d’ego. Mais c’est du passé. Il y a un nouveau format, un nouveau bateau, un planning à tenir… C’est excitant, passionnant, et c’est ça le plus important.»
Outre les Français, on trouve pour l’heure cinq inscrits sur la ligne de départ: le Challenger of record italien Mascalzone Latino, Team New Zealand, les Suédois d’Artemis et deux «restés anonymes». En attendant le bouclage des inscriptions fin avril, Oracle table sur une dizaine de prétendants – on évoque des pistes asiatiques, australiennes et sud-américaines notamment. «La Coupe, c’est déjà demain», prévient Philippe Ligot, directeur général d’Aleph. «Ceux qui ne seront pas prêts le mois prochain auront du mal.»
Nous sommes, à vrai dire, en pleine saison de la chasse. Dans le viseur: sponsors, donateurs, partenaires et mécènes. «Il faudra au moins 60 millions de budget pour espérer être dans le dernier carré», jauge Bertrand Pacé, qui s’apprête à vivre sa septième édition depuis 1987. «Nous visons un gros poisson à 50 millions ou deux à 25, plus les partenaires de moindre envergure», expose Philippe Ligot. «Ces sommes peuvent paraître ridicules pour briller sur l’America. Mais avec la restriction sur la jauge, la baisse des frais logistiques et des masses salariales, ça va dans le bon sens au niveau de la limitation des coûts. Avec 60 ou 70 millions, nous aurions les moyens de faire quelque chose de propre.»
Chez Artemis, propriété de l’homme d’affaires suédois Torbjorn Tornqvist, passionné de voile et de tennis, on ne donne pas l’impression de trop compter. La rumeur évoque une enveloppe de quelque 150 millions d’euros. «Je ne vous donnerai pas de chiffres», s’excuse au bout du fil Jennifer Hall, directrice du marketing et de la communication. «Nous avons un bon budget, nous sommes confiants. Monsieur Tornqvist ne se serait pas lancé dans un tel projet s’il pensait qu’il n’était pas possible de battre Oracle. Le but est de gagner, peut-être pas lors de cette édition, mais la suivante.» Sportivement, telle sera la question: les Américains tout-puissants peuvent-ils être déshérités au moment où ils ramènent le trophée chez eux pour la première fois depuis 1995? «Tout n’est pas non plus parfait chez eux», ose Bertrand Pacé. «Bien sûr, ils ont une longueur d’avance dans leurs recherches technologiques [sur les monocoques et la fameuse aile rigide], des moyens illimités et de très bons navigants. Mais la Coupe est quelque chose de difficile à défendre, j’en sais quelque chose [il appartenait au Defender néo-zélandais lors de la défaite face à Alinghi en 2003]. Ils seront indéniablement favoris, mais imbattables, je ne pense pas.»
Il faut bien ménager le suspense. Et faire prendre la mayonnaise: «Pour moi qui suis né dans cette ville, pour moi qui ai grandi en naviguant ici, c’est un rêve de gosse qui se réalise», s’extasie Paul Cayard, vieux briscard de l’épreuve et figure de proue d’Artemis. «Le monde verra la voile comme jamais encore il ne l’a vue.»
Un discours d’ambassadeur, tant il colle au slogan des organisateurs, simple et efficace: mettre les meilleurs marins du monde sur les bateaux les plus rapides. Avec les «America’s Cup World Series», une douzaine de rendez-vous échelonnés entre l’été prochain et fin 2012, on reprend le concept des «Actes» créé par Alinghi en amont de l’édition 2007. L’idée est de permettre aux concurrents de se confronter en mode compétition; et d’offrir davantage de visibilité aux sponsors qui paient suffisamment cher pour cela.
Ils ne devraient pas être déçus. Car l’objectif premier de cette 34e édition paraît limpide: continuer à dépoussiérer l’aiguière, élargir encore son audience. Craig Thompson, qui contribua largement à la commercialisation foudroyante de la Ligue des champions au début des années 1990, a été engagé en ce sens au poste de CEO de l’America’s Cup Event Authority. «Lors de l’une de nos premières réunions, Larry Ellison nous a donné pour mandat de rendre ce sport plus populaire à la télévision, de capter l’intérêt des jeunes grâce aux nouvelles technologies.» San Francisco, qui ploie sous 380 millions de dollars de dettes et qui attend le feu vert des instances écologiques pour commencer les travaux, est prête à se lever.
je me permet de le copier car pas lisible si pas inscrit
Longtemps minée par l’interminable combat Oracle-Alinghi, l’épreuve peut reprendre ses droits. Tandis que les concurrents du tenant américain pêchent le sponsor et dessinent des plans, les organisateurs promettent une 34e édition inoubliable
Ça ne bouillonne pas encore aux pieds du Golden Gate Bridge. Mais gentiment, San Francisco se lève – comme chantait le propriétaire d’une maison bleue – à l’idée d’accueillir à l’été 2013 la 34e Coupe de l’America. Désignée le 31 décembre, la cité californienne a reçu mardi dernier la visite de l’aiguière d’argent. Au menu: grande pompe, force paillettes, tapis rouge et poses aguicheuses avec vue sur la baie. «C’est un grand jour pour notre ville, qui a gagné le droit d’organiser cette épreuve historique, avec toutes les retombées économiques, les créations d’emplois et l’excitation qui vont en découler», s’est réjoui le maire démocrate Gavin Newsom. «San Francisco est le plus bel endroit sur Terre pour accueillir un événement de cette stature. Nous ne pourrions pas être plus fiers: nous sommes la ville qui ramène la Coupe de l’America à la maison, aux Etats-Unis.»
Alinghi a jeté l’éponge, le port de Valence appartient à l’histoire – et aux Valenciens. Mais l’épopée ne s’arrête pas là. Au contraire: après deux ans de bisbilles entre Ernesto Bertarelli et Larry Ellison, après la victoire d’Oracle sur l’eau en février 2010, il s’agit désormais de repartir sur une vague positive. «Après l’édition 2007, qui fut un grand succès sportif et médiatique, beaucoup d’équipes étaient prêtes à vite repartir dans l’aventure», explique Bertrand Pacé, skipper et directeur sportif du syndicat Aleph-Equipe de France. «Ces deux ans ont été assez mal vécus par la plupart des navigants. On a mis beaucoup de bonnes choses à la poubelle pour une bataille d’ego. Mais c’est du passé. Il y a un nouveau format, un nouveau bateau, un planning à tenir… C’est excitant, passionnant, et c’est ça le plus important.»
Outre les Français, on trouve pour l’heure cinq inscrits sur la ligne de départ: le Challenger of record italien Mascalzone Latino, Team New Zealand, les Suédois d’Artemis et deux «restés anonymes». En attendant le bouclage des inscriptions fin avril, Oracle table sur une dizaine de prétendants – on évoque des pistes asiatiques, australiennes et sud-américaines notamment. «La Coupe, c’est déjà demain», prévient Philippe Ligot, directeur général d’Aleph. «Ceux qui ne seront pas prêts le mois prochain auront du mal.»
Nous sommes, à vrai dire, en pleine saison de la chasse. Dans le viseur: sponsors, donateurs, partenaires et mécènes. «Il faudra au moins 60 millions de budget pour espérer être dans le dernier carré», jauge Bertrand Pacé, qui s’apprête à vivre sa septième édition depuis 1987. «Nous visons un gros poisson à 50 millions ou deux à 25, plus les partenaires de moindre envergure», expose Philippe Ligot. «Ces sommes peuvent paraître ridicules pour briller sur l’America. Mais avec la restriction sur la jauge, la baisse des frais logistiques et des masses salariales, ça va dans le bon sens au niveau de la limitation des coûts. Avec 60 ou 70 millions, nous aurions les moyens de faire quelque chose de propre.»
Chez Artemis, propriété de l’homme d’affaires suédois Torbjorn Tornqvist, passionné de voile et de tennis, on ne donne pas l’impression de trop compter. La rumeur évoque une enveloppe de quelque 150 millions d’euros. «Je ne vous donnerai pas de chiffres», s’excuse au bout du fil Jennifer Hall, directrice du marketing et de la communication. «Nous avons un bon budget, nous sommes confiants. Monsieur Tornqvist ne se serait pas lancé dans un tel projet s’il pensait qu’il n’était pas possible de battre Oracle. Le but est de gagner, peut-être pas lors de cette édition, mais la suivante.» Sportivement, telle sera la question: les Américains tout-puissants peuvent-ils être déshérités au moment où ils ramènent le trophée chez eux pour la première fois depuis 1995? «Tout n’est pas non plus parfait chez eux», ose Bertrand Pacé. «Bien sûr, ils ont une longueur d’avance dans leurs recherches technologiques [sur les monocoques et la fameuse aile rigide], des moyens illimités et de très bons navigants. Mais la Coupe est quelque chose de difficile à défendre, j’en sais quelque chose [il appartenait au Defender néo-zélandais lors de la défaite face à Alinghi en 2003]. Ils seront indéniablement favoris, mais imbattables, je ne pense pas.»
Il faut bien ménager le suspense. Et faire prendre la mayonnaise: «Pour moi qui suis né dans cette ville, pour moi qui ai grandi en naviguant ici, c’est un rêve de gosse qui se réalise», s’extasie Paul Cayard, vieux briscard de l’épreuve et figure de proue d’Artemis. «Le monde verra la voile comme jamais encore il ne l’a vue.»
Un discours d’ambassadeur, tant il colle au slogan des organisateurs, simple et efficace: mettre les meilleurs marins du monde sur les bateaux les plus rapides. Avec les «America’s Cup World Series», une douzaine de rendez-vous échelonnés entre l’été prochain et fin 2012, on reprend le concept des «Actes» créé par Alinghi en amont de l’édition 2007. L’idée est de permettre aux concurrents de se confronter en mode compétition; et d’offrir davantage de visibilité aux sponsors qui paient suffisamment cher pour cela.
Ils ne devraient pas être déçus. Car l’objectif premier de cette 34e édition paraît limpide: continuer à dépoussiérer l’aiguière, élargir encore son audience. Craig Thompson, qui contribua largement à la commercialisation foudroyante de la Ligue des champions au début des années 1990, a été engagé en ce sens au poste de CEO de l’America’s Cup Event Authority. «Lors de l’une de nos premières réunions, Larry Ellison nous a donné pour mandat de rendre ce sport plus populaire à la télévision, de capter l’intérêt des jeunes grâce aux nouvelles technologies.» San Francisco, qui ploie sous 380 millions de dollars de dettes et qui attend le feu vert des instances écologiques pour commencer les travaux, est prête à se lever.
- Hel
- Hall Of Fame
- Messages : 12703
- Inscription : 23 août 2006 14:20
- Localisation : Hall Of Fame (for ever)
John Craig (USA) has been appointed Principal Race Officer of the 34th America's Cup by America's Cup Race Management (ACRM). A native Californian, and a resident of San Francisco, Craig will be responsible for conducting the races of the America's Cup World Series, the Louis Vuitton Cup and the America's Cup Finals.
-
- Barreur
- Messages : 2692
- Inscription : 23 févr. 2006 13:49
- Localisation : Paris (CNBPP)
Valence, fini?
Pas si sûr. Si les régates doivent bien avoir lieu à SF, il se pourrait bien que les entraînements et développements de bateaux se fassent dans un port où l'infrastructure et la météo soient au rendez-vous. Quelque par dans un pays chaudement accueillant, en Espagne peut être...
Pas si sûr. Si les régates doivent bien avoir lieu à SF, il se pourrait bien que les entraînements et développements de bateaux se fassent dans un port où l'infrastructure et la météo soient au rendez-vous. Quelque par dans un pays chaudement accueillant, en Espagne peut être...
A ce propos, tout le monde fait fausse route. Les individus ne sont pas spontanément des membres de l’espèce humaine à jour de leur cotisation, Sauf biologiquement. Ils ont besoin d'être projetés de droite et de gauche par le mouvement brownien de la société... [Terry Pratchett]
- Tiketitan
- Barreur
- Messages : 4756
- Inscription : 16 déc. 2005 17:47
-
- Challenger of Record
- Messages : 7280
- Inscription : 15 déc. 2005 19:44
- Localisation : Angoulême
D'après courseaularge il ne doit partir de Valence que le 29 ou 30 et arriver début mars à SF.leloublan a écrit :Il semble que le trimaran Oracle soit en route sur un cargo pour San Francisco D apres SA
Faire un peu de show a l americaine......................
Ils ajoutent : "Une annonce officielle concernant l’avenir du multi devrait suivre dans les mois à venir."
- Hel
- Hall Of Fame
- Messages : 12703
- Inscription : 23 août 2006 14:20
- Localisation : Hall Of Fame (for ever)
Il y a souvent des questions sur les différents coûts : inscriptions, AC45... Voici les tarifs récapitulés sur le Blog Scuttlebutt
Extrait :
J'en profite aussi pour noter qu'en cas de forfait du COR, tout est prévu dans le protocole. Article 6-4, si le premier COR fait défaut, on passe automatiquement au premier inscrit (et ainsi de suite), soit, Artemis qui s'est inscrit à 00h00 pétante le premier jour. Les autres challengers, signant ce protocole pour s'inscrire, n'ont donc rien à dire et les choses continuent comme avant. (ML ne s'intéressant ni aux EXSS, ni même au RC44 alors qu'ils en ont acheté un, mais partant à la place faire du Melge 32 à Miami pose tout de même quelques questions !)
Extrait :
A noter que puisque chaque équipe peut avoir 2 AC45, Oracle en aura évidemment 2 : un barré par Spithill et l'autre par Coutts (qui n'a pas pu s'empêcher !).By March 31, 2011, a notice of challenge and US$25,000.
By April 30, 2011, a performance bond of US$200,000.
By June 1, 2011, an entry fee of US$100,000.
By December 31, 2011 (or earlier if required by protocol), an additional performance bond of US$800,000.
Additionally, each team is required to compete in the America’s Cup World Series (ACWS) that will begin this year. The schedule of events is to be announced by March 31st, and there is a financial penalty for any team not competing in the ACWS.
To compete in the 2011 ACWS, each team will need to buy at least one AC45 from America’s Cup Race Management, which is the entity established to provide independent, professional, and neutral race management. A 50% deposit to purchase the 675,000 euro (US$940k) AC45 is needed by March 31st to guarantee timely delivery, with the balance due upon receipt.
J'en profite aussi pour noter qu'en cas de forfait du COR, tout est prévu dans le protocole. Article 6-4, si le premier COR fait défaut, on passe automatiquement au premier inscrit (et ainsi de suite), soit, Artemis qui s'est inscrit à 00h00 pétante le premier jour. Les autres challengers, signant ce protocole pour s'inscrire, n'ont donc rien à dire et les choses continuent comme avant. (ML ne s'intéressant ni aux EXSS, ni même au RC44 alors qu'ils en ont acheté un, mais partant à la place faire du Melge 32 à Miami pose tout de même quelques questions !)
- Dam
- Armchair Tactician
- Messages : 6420
- Inscription : 03 janv. 2006 13:22
- Localisation : Paris
- Hel
- Hall Of Fame
- Messages : 12703
- Inscription : 23 août 2006 14:20
- Localisation : Hall Of Fame (for ever)
Parce qu'il avait dit que sur multi, il ne barrerait pas !... Mais c'est vrai que le circuit AC45, tout en étant obligatoire, n'est pas la Cup...Dam a écrit :Pourquoi aurait-il dû s'empêcher?Helmina a écrit :un barré par Spithill et l'autre par Coutts (qui n'a pas pu s'empêcher !)
Il est peut-être d'abord patron de l'équipe, mais c'est quand-même Russel Coutts...
- Hel
- Hall Of Fame
- Messages : 12703
- Inscription : 23 août 2006 14:20
- Localisation : Hall Of Fame (for ever)
Amazon sponsor de l'AC "facebook-generation" ! Entre autre sur VSail . Il faut absolument lire l'histoire du PTP !!! 
PS. Ils se sont rangés des voitures !Invent and Simplify
True to its goal to cater to the Facebook generation, the new America’s Amazon Cup™ will constantly invent and simplify the game and the sport of sailing in general. Using cutting-edge e-commerce software provided by Amazon, teams will have the opportunity to waive their penalties or impose penalties on their adversaries through the ground-breaking Penalty Trading Program (PTP). At the start of each race, each team will dispose of $100,000 towards the PTP. Crew members will be able to trade penalties, online and in real time, during the race, enabling poorer teams to get additional funding by selling penalty offset rights to better-funded teams.

-
- Barreur
- Messages : 2692
- Inscription : 23 févr. 2006 13:49
- Localisation : Paris (CNBPP)



Je me garde le lien pour les nuits difficiles.

A ce propos, tout le monde fait fausse route. Les individus ne sont pas spontanément des membres de l’espèce humaine à jour de leur cotisation, Sauf biologiquement. Ils ont besoin d'être projetés de droite et de gauche par le mouvement brownien de la société... [Terry Pratchett]
- Hel
- Hall Of Fame
- Messages : 12703
- Inscription : 23 août 2006 14:20
- Localisation : Hall Of Fame (for ever)
First impressions of Regatta and Media Trials
Dans la première partie de cet article sur Sail-World, Gladwell fait des commentaires après les deux premières journées d'entraînement des AC45. (Avant la journée ventée qui a provoqué les fameuses figures de style). Il commente particulièrement une journée à vents légers.
Au-delà des polémiques habituelles sur l'ancien et le nouveau-o-o-o-o (sur l'air de "Y a qu'un cheveu sur la tête à Matthieu") d'autant que Gladwell s'est rallié au fun des multis après avoir vu et essayé, je trouve que ses constats et questionnements sont intéressants.
Notamment ceci : "The reality is that positioning on the course and picking up more pressure or a better angle will make a lot more difference to the margin, within reason, than a difference in hull shape or wingsail design."
Il sous-entend, finalement que la prochaine AC se jouerait plus au niveau de la stratégie sur l'eau que sur le développement à terre... Sur le spectacle que sur la bataille technologique pour gagner le noeud.... Il se demande si c'est toujours "de l'AC" ou de la course exhibition
Je repique ses impressions en entier ci-dessous pour les paresseux.
Mais celle de "l'essence" de l'AC ! Ou bien l'AC est d'une essence évolutive (exemple de la nationalité), et puis c'est tout ?! Pour le dire encore plus joliment que Gladwell
: est-ce que la magie particulière de l'AC s'épanouira dans ce nouveau spectacle ou bien est-ce qu'elle se diluera, voire se perdra... ???
PS. Ce serait génial s'il suffisait de bien exploiter le plan d'eau avec n'importe quelle trapanelle pour certains teams qui n'auraient pas l'argent ni le temps de designer au petit poil ! Non ?!
Dans la première partie de cet article sur Sail-World, Gladwell fait des commentaires après les deux premières journées d'entraînement des AC45. (Avant la journée ventée qui a provoqué les fameuses figures de style). Il commente particulièrement une journée à vents légers.
Au-delà des polémiques habituelles sur l'ancien et le nouveau-o-o-o-o (sur l'air de "Y a qu'un cheveu sur la tête à Matthieu") d'autant que Gladwell s'est rallié au fun des multis après avoir vu et essayé, je trouve que ses constats et questionnements sont intéressants.
Notamment ceci : "The reality is that positioning on the course and picking up more pressure or a better angle will make a lot more difference to the margin, within reason, than a difference in hull shape or wingsail design."
Il sous-entend, finalement que la prochaine AC se jouerait plus au niveau de la stratégie sur l'eau que sur le développement à terre... Sur le spectacle que sur la bataille technologique pour gagner le noeud.... Il se demande si c'est toujours "de l'AC" ou de la course exhibition
Je repique ses impressions en entier ci-dessous pour les paresseux.
Outre vos commentaires "techniques", je vous le demande : faut-il se poser cette question ? Laquelle ?Two days of testing in the America's Cup Regatta and Media Trials have concluded.
Conditions for both days have been quite different - with breezes at the top end of the scale on Tuesday and more moderate winds today, Wednesday.
Today winds lightened from 16-17 kts at the start of the test round to 4-5kts at the end.
From our vantage point on the top of North Head, overlooking the race course, it was hard to get enthused about the racing, albeit in light winds. Surprisingly there was some hull flying in the light airs for the final race, however at a distance the sailing was pedestrian, and not significantly different from what has been seen from the same vantage point with monohulls.
However this was not a fair test from which to draw any conclusions, conducted in the lee of Rangitoto Island, with some shifts and obvious differences in pressure.
When considering first impressions, one has to include the fact that these are 45fters with 21metre tall wingsails. The real thing will be almost double in length, double in beam and with a 38metre tall wingsail.
To compare apples with apples, one has to visualise a fleet of five 45ft long AC style monohulls - and that would be seriously dull - and nothing like their multihull equivalents which are on show/under test this week.
What we did see in the last race today, and probably the tamest to date, was typical catamaran racing, with margins and angles changing quite dramatically.
Maybe some see this as being exciting, with the result in doubt until the end.
The reality is that positioning on the course and picking up more pressure or a better angle will make a lot more difference to the margin, within reason, than a difference in hull shape or wingsail design.
Of course it is still one matter to catch up a competitor, but another to pass.
The other issue that fans will have to come to grips with is the issue of stadium racing. Fascinating it might be, but is it the America's Cup.
For many the concept of the America's Cup is two boats going head to head, sorting out who is really the best over 20 minute legs on an open sea course in even breeze, or relatively constant direction.
That is a long way different from six minute beats - which might make for spectacular television viewing, and great entertainment - but is it the America's Cup, or exhibition racing?
Time will tell how the fans react, and whether the format is sufficiently exciting to pull new punters.


PS. Ce serait génial s'il suffisait de bien exploiter le plan d'eau avec n'importe quelle trapanelle pour certains teams qui n'auraient pas l'argent ni le temps de designer au petit poil ! Non ?!

- Hel
- Hall Of Fame
- Messages : 12703
- Inscription : 23 août 2006 14:20
- Localisation : Hall Of Fame (for ever)
Ben... je n'ai pas dit "évacuer".leloublan a écrit :Ben justement l essence de ses observations parle de l ancien (noeud pap en prime au cocktail )et le nouveau puisqu on parle de changement et d evolution
Evacuer la polemique entre l ancien et le nouveau et il reste quoi??????

Mais bon, laisse tomber, ça n'intéresse personne ici de raisonner intelligemment !...
