Stokes a écrit :Helmina a écrit :
Ne pas oublier aussi le parcours général qui a également poussé les design-teams à construire des bateaux ciblés pour les types de conditions particulières moyennes qu'il offrait. Et même si cette étape entre dans la moyenne, ils ont plutôt été optimisés pour d'autres types de conditions !
Compte tenu du nombre de points attribués dans des manches sous des latitudes tropicales et dans des inshores, peut on blamer les équipes de ne pas avoir optimisé leurs bateaux pour les 30 points de la seule étape de bourrins.
Je ne conteste pas que 3 bateaux ayant des problèmes structurels sur l'étape est un gros problème mais je trouve la réaction de Frostad un peu gonflée.
Ah mais moi, je ne blâme point. J'essaye juste d'apporter un plus dans les éléments d'explicitation. Par ailleurs, je crois que l'éternel débat sur la casse me lasse.... mais bon, bien obligé de s'y coller. Il y a juste une donnée un peu différente sur cette course, c'est qu'ils sont si peu, que ça fait un vraiment très maigre à l'arrivée et forcément ça la fout mal pour l'organisateur. Pour le reste on sait bien que c'est une question de dosage. Mais là ou par exemple les NZ font le haro sur les archis, je préfère le discours de "marin" de Cammas qui explique bien qu'il faut savoir combiner entre la course et la prévention du bateau et que parfois les limites sont dépassées. Il s'exprime là en skipper responsable en disant qu'il faut prendre la santé du bateau en compte pendant la course.
Ensuite... on peut toujours se servir de l'expérience et faire des REX pour améliorer les choses naturellement. La preuve, il n'y a plus de drame avec les quilles. Mais ce sport là est aussi mécanique et on n'y coupera pas.
J'ai suivi pas mal de courses de l'intérieur dans plusieurs équipes. Au départ des grandes courses, le shore team est dans les starting-blocks avec tout le spare, le zodiac, y compris le mât souvent. Si ça part du nord par exemple, il descendent la côte nord Bretonne à toute allure et se postent nord-ouest Bretagne pour attendre, puis une fois que la course est passée, il traversent en vitesse et se postent sud-ouest Bretagne, parfois en cas de gros temps, ils descendent encore, ou sur le VG ils descendent même Cap Finistère, Portugal... Après, ils remontent le spare mais ils restent en stand-by jour et nuit. C'est ça la course au large.