"je pense que BP (ne) partira pas, (ce n'est) pas le bon moment."
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Une virgule et quelques (pas mal de !) bout de mots tout de même, mais bon d'accord tu es plus frais que moi ! OK ! Mais maintenant après la traduction, faudrait essayer de passer à l'interprétation. Et... pourquoi d'après gloups ce ne serait pas le bon moment alors que d'après Sylvain Mondon, ça le serait ?rafat a écrit :pourtant cte fois ci c'est pas très compliqué, manque juste une virgule...
"je pense que BP (ne) partira pas, (ce n'est) pas le bon moment."
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Par Dupont, Dupond avec El Gringo le 30 décembre 2009 17h06
L'art et la manière.
Le samedi 26 décembre, en dernière page du quotidien l'Equipe, nous avons eu droit encore une fois à une interview percutante du skipper de Banque Populaire V, Pascal Bidégorry par Anouk Corge, chef du service voile et sports extrêmes du journal. Pascal Bidégorry a naturellement une fâcheuse tendance à se positionner systématiquement par rapport à Franck Cammas dans les interviews, trahissant un léger complexe d'infériorité, ce qui n'est en aucun cas justifié et donc est difficilement compréhensible. Il est vrai qu'il peine un peu plus que Cammas ou Bruno Peyron à l'époque à fédérer un équipage de fidèles mercenaires d'expérience, mais ce thème ayant déjà été abordé dans les colonnes d'Au Large" nous n'y reviendrons pas. Mais là c'est un festival de cartons : Bruno Peyron en prend pour son grade, ayant eu le malheur de voir une fenêtre météo non prise par l'équipage de Banque Populaire V, fenêtre invisible selon Bidégorry qui appuie "Que Bruno Peyron regarde bien les trucs et après il pourra faire des commentaires" "S'il avait regardé même cinq minutes la météo il aurait très bien vu pourquoi !" (nous n'étions pas partis). Il est surprenant et quelque peu inquiétant de voir le positionnement défensif de Bidégorry. Une nouvelle fois, ce n'est absolument pas nécessaire, non plus que de répondre sur un ton agressif. Plus loin dans l'interview il indique ne pas réellement avoir de commentaire à faire sur l'avarie de Groupama, ce qui est tout à son honneur. En revanche là où le pétage de plomb atteint les grandes largeurs, c'est quant il évoque sa demande d'autorisation pour équiper Banque Populaire V de winches électriques pour la Route du Rhum; "J'ai reçu un pseudo-courrier plein de vide qui ne voulait pas dire grand-chose des organisateurs de la course. En résumé ils ne m'autorisent pas à mécaniser les winches de mon bateau". Si la décision de Pen Duick d'accepter les gros bateaux peut être critiquée, notamment sur le fait que les autres bateaux, dont les IMOCA, vont passer totalement inaperçus sur la Route du Rhum La Banque Postale (Les IMOCA feraient d'ailleurs mieux de s'intéresser un peu plus à la Barcelona World Race, course qui leur est dédiée plutôt que d'aller jouer les faire-valoirs des gros multis sur le Rhum), leur refus d'accepter la mécanisation des winches était la seule réponse possible et ceci pour trois raisons :
La première est qu'il est important que la voile reste de la voile et que le niveau de mécanisation acceptable est notre sens déjà dépassée: en effet tous les concurrents, à l'exception peut-être de Francis Joyon, vont utiliser un générateur à gasoil pour l'énergie du bord. Et on en arrive à cette aberration qui perdure depuis des décennies, on peut perdre une course à la voile du fait d'une panne de "moteur". Et même si la boîte à Pandore vient d'être ouverte par la court suprême de New York qui a autorisé la mécanisation sur les multicoques de la Coupe de l'America, la voile française a les moyens de ne pas céder à ses sirènes aux odeurs malodorantes d'huile de ricin et de vapeurs d'essence. S'il est un domaine où notre exception culturelle puisse jouer, c'est bien là !
La deuxième est justement de situer la limite de ce qui est acceptable en mécanisation de ce qui ne l'est pas. Quand Pierre Bojic dit, en réponse à une demande de précision sur le réglement de la Route du Rhum La Banque Postale "si l'on s'en réfère à l'histoire de ce sport, tout doit se faire par la seule force de l'homme" il confirme inextenso que tous les monocoques IMOCA ne respecteront déjà pas le réglement "philosophique" de la voile, puisque tous les systèmes hydrauliques de basculement des quilles sont alimentés par de l'électricité fournie par les générateurs à gasoil, et maintenant en complément par des éoliennes, des hydrogénérateurs et des panneaux solaires. En aucun cas la force musculaire de l'homme n'intervient dans ces systèmes de quilles, si ce n'est en cas de problème sur les vérins pour les bloquer en position verticale.
La troisième, qui est lié, tient à notre environnement sociétal. Certes toute les opérations communication développement durable qui entourent les projets actuellement sont assez vaines et il est urgent d'entrer dans du concret, et si possible de faire avant de faire savoir. Il n'en est pas moins que la tendance est prise et que la voile offshore doit être leader dans ce domaine. C'est la chance de ce sport et c'est l'atout gigantesque que détient la voile de compétition dans la chasse aux partenariats où elle est en compétition avec l'ensemble des autres sports mais aussi avec des projets d'aventures extrêmes ou scientifiques (Tara, La Boudeuse, Jean-Louis Etienne avec Generali, etc.). Il n'est qu'à voir le nombre de marques automobiles qui s'intéressent désormais à la voile pour en être convaincu.
Mais revenons à Pascal Bidégorry : le simple fait qu'un compétiteur de sa trempe, formé à l'école Figaro, puisse envisager la mécanisation des winches de son maxi comme quelque chose de normal pour participer à une course, point qui n'a jamais été envisagé par Bruno Peyron lui même étudiant sa participation au Rhum sur Orange 2, démontre une dérive inquiétante de la pensée sportive. Est elle circonscrite à celle de Pascal Bidégorry ou s'étend t'elle à celle de son équipe et de son sponsor ? Dans ce dernier cas, Banque Populaire étant la banque de la voile et le partenaire principal de la Fédération Française de Voile cela ouvrirait un débat important quant aux valeurs que partagent réellement cette société avec la voile au sens noble du terme. Si cette pensée n'appartient qu'à Pascal Bidégorry, on peut s'interroger sur les raisons qui laissent son sponsor le laisser s'exprimer de la sorte, souvent violemment: cela ne sert ni son image ni celle de son partenaire, et c'est surprenant de la part d'un sponsor majeur de la voile en France qui nous avait habitué à travailler avec des skippers discrets, Francis Joyon ou Lalou Roucayrol. Nous avons titré ce billet l'Art et la Manière. Dans le cas de ce projet il nous semble que la manière n'y est pas. En espérant que l'Art l'accompagnera cet hiver, que le record sera battu afin qu'ils puissent tous passer à autre chose de plus valorisant que de s'attaquer à des records: construire le plus gros et le plus cher bateau archimédien pour s'attaquer à un record est en effet aujourd'hui vide de sens et un peu court comme motivation. Et la Banque de la Voile mérite mieux que cela. Elle est où l'ambition?
Oui, mais qu'est-ce que tu en penses,vraiment toi vu de loin comme ça ??? Il fabrique quoi Bidé ou chaispasqui ? Avec ce bateau "merveilleux" qui ne navigue pas !? Et tout de même qui a coûté une fortune ! ? Pourquoi faudrait-il faire des coups et des attentes et chais pas quoi ? C'est quoi ce truc ??? Pourquoi ça ne roule pas ? Pourquoi on n'y va pas ? Qu'est-ce qu'il fabriquent les marins, là ?gloups a écrit :Pour moi BP5 nous refait le coups de l'attente a cadix... 1 record par an ca doit suffir...
Par contre je ne comprend toujours pas son histoire de winch électrique.
Je trouve normal qu'il n'y en a pas mais sinon si le rhum s'ouvre au winch electrique alors pourquoi pas invite mari cha et surtout alfa romeo...
Non je ne comprend pas trop notre basque sur ce coup la...
nongloups a écrit :Helmina c'est la que les records deviennent risible, a chercher la petite bete, on rate une campagne. Peyron etait partit la deuxieme fois sur une fenetre pas top top mais il etait partit plutot que raté sa campagne...
Mais bon il font ce qui veulent pour un records libre à eux.. Par conrte de dire que c'est pas juste que e rhum ne peut pas etre ouvert ay yatcht de course-croisiere avec un winch electrique c'est une honte, je trouve pas sa vraiment voileux...
j'ai un trou mais peu etre que colas avec club med avait des winch electrique , mais s'etait une autre epoque...
Bref, je le comprend pas sur ce coup et le fait qu'il pense au rhum alors qu'il n'ai pas encore partit pour le Vernes ca me laisse songeur.
Tu avais dit que tu avais renoncé ! Tu as changé de version de TDG pour finir ? A ce propos... est-ce que c'est mieux pour les problèmes d'incompatibilité avec le TDS ?jean33 a écrit :nongloups a écrit :Helmina c'est la que les records deviennent risible, a chercher la petite bete, on rate une campagne. Peyron etait partit la deuxieme fois sur une fenetre pas top top mais il etait partit plutot que raté sa campagne...
Mais bon il font ce qui veulent pour un records libre à eux.. Par conrte de dire que c'est pas juste que e rhum ne peut pas etre ouvert ay yatcht de course-croisiere avec un winch electrique c'est une honte, je trouve pas sa vraiment voileux...
j'ai un trou mais peu etre que colas avec club med avait des winch electrique , mais s'etait une autre epoque...
Bref, je le comprend pas sur ce coup et le fait qu'il pense au rhum alors qu'il n'ai pas encore partit pour le Vernes ca me laisse songeur.